Les sites

Les marais de la Seugne

Autrefois prairies royales, très bien entretenues avec canaux et fossés, ils sont à la révolution de 1789 partagés en fonction du nombre d’habitant. Avant la grande guerre de 14-18, on invente une charrue qui tenait toute seule en terre : la charrue-braban. Cette découverte, qui parait ridicule de nos jours, permit lors de la grande guerre, aux femmes, aux viellards, aux enfants, de cultiver tant bien que mal les champs, les hommes forts étant tous partis au front. Mais par manque de bras, les marais ne sont plus entretenus, les canaux et fossés s’envasent et se bouchent, une végétation spontanée composée de joncs, de roseaux, de saules, s’emparent des belles prairies. Le marais délaissé devient sauvage et improductif.

La commune connaît cet état d’abandon :marais perdus et sauvage, forêt plus vaste, nombreux fiefs de terres en friches. L’agriculture connaît longtemps la misère, et les années 1934 – 1935 sont des plus mauvaises. La deuxième guerre mondiale éclate, et ce n’est qu’à partir de 1950 que peu à peu un redressement est amorcé. La mécanisation, les techniques nouvelles avec l’emploi de nouvelles variétés, une fertilisation judicieuse et l’utilisation de produits phytosanitaires, la restructuration des exploitations par le remembrement des terres, vont enfin permettre une nouvelle expension.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption : ( XIe et XIIe siècles)

Cette église autrefois trés importante a probablement été construite par les Templiers. La base du clocher, le mur sud à ouvertures 

étroites, sont les quelques fragments qui subsistent; la guerre de cent ans et les guerres de religion n’ont laissé que des ruines. L’église a été amputée, raccourcie, et beaucoup d’éléments sculptés ont été utilisés par les habitants comme pierre de réemploi. Le clocher insolite, repérable de loin, a encore fière allure.

La cloche ( 1785 – bronze) 

Cette lourde cloche est exposée aujourd’hui dans le chœur de l’église. Elle est gravée d’une croix et de fleurs.

Tenture – Autel de la chapelle sud (XVIIIe siécle, soie et perles 80 x 100cms)

Il s’agit d’un antependium de soie et de perles fines apportées d’Espagne au XVIIIéme siécle par des colporteurs de passage au pays. Il en existe quelques autres semblables, notament un à l’église de Talmont et un autre au musée Dupuy-Mestreau de Saintes. Il est incroyablement bien conservé.

Ossuaire

Présent sous la nef, datant de la guerre de 100 ans et des guerres de religion.

Cimetière allemand (1967)

Ce cimetière rassemble les corps de nombreux soldats allemands (plus de 8300) morts au cours de la seconde guerre mondiale dans plusieurs départements du Centre et du Sud-Ouest de la France. Le chemin principale mène à une terrasse dominée par une croix en béton de 11 mètres de haut.

Cimetière allemand  de  Berneuil                                 

Le chemin de St Jacques de Compostelle

Le Chemin de Paris – Tours (via Turorensis)

Jacques le Majeur est l’un des premiers apôtres du Christ – L’histoire « officielle », rapporte que le corps de l’apôtre Saint-Jacques fût découvert en ces lieux par un ermite du nom de Pélage entre 792 et 842… Aujourd’hui, une grande partie du chemin de St Jacques est classé patrimoine mondial par l’UNESCO, et les milliers de pèlerins qui sillonnent tous les ans ces sentiers sont tous loin de le faire pour des motifs religieux, du moins en rapport direct avec l’apôtre et son éventuelle présence dans ces lieux.

A l’évidence, il n’existe pas UN mais DES Chemins qui mènent à Saint-Jacques de Compostelle en Galice (Espagne). Du fin fond de l’Europe, tels des fleuves et leurs affluents, des centaines de chemins convergent vers l’Espagne. Pour beaucoup de pèlerins, le pèlerinage vers Santiago de Compostelle commence au pas de leur porte, on ne peut donc pas parler à priori d’une, deux, trois ou quatre voies. Il est cependant admis, pour faciliter la lecture, de dégager les grands axes qui se sont révélés au fil des siècles.

Si l’on omet volontairement des lieux comme le Mont Saint-Michel, Paris, ou Chartres, pour n’en citer que quelques uns, on peut donc comptabiliser 4 « grandes » voies de pèlerinage (pour Compostelle) en France :

La via Turonensis qui est la voie de Tours, La via Lemovicensis qui démarre à Vezelay, La via Podiensis au départ du Puy en Velay,La via Tolosana qui est celle du midi, avec celle de la voie d’Arles.

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