Historique

La grande époque pour notre région reste la civilisation de Peu-Richard (de 2500 à 1700 avant notre ère). Cinq sites principaux, situés entre Saintes et Pons appartiennent à cette civilisation. Il s’agit, sur la commune de Berneuil , de la butte de Mourez, où se trouvait un village fortifié par une enceinte en fossé. En descendant dans le temps, on s’aperçoit que près de Mourez se trouvent un toponyme celte (Berneuil) et le tumulus de Clousy. Pour plus d’informations cliquez  ici

Du Paléolithique, nous trouverons sur notre commune la Grotte de Logerie ainsi que des anciennes galeries souterraines naturelles occupées à l’aire du néolithique.

La Gaule qui fut conquise par l’empereur romain de 58 à 51 avant Jésus-Christ, ne constituait pas une 

nationalité homogène, mais était partagée entre trois grands groupes différents par la langues et les institutions. Notre région était la Saintonge et les habitants s’appelaient  les Santons. Au IVéme siècle, la Gaule fut partagée en deux diocèses et en 17 provinces. Pendant cette invasion romaine, BERNOSIALO était devenu BERNOLLUM. Il nous reste de cette époque l’ancienne voie romaine appelée aujourd’hui chemin ânier. La Gaule d’autrefois fut avant tout un pays agricole. Cependant sous la domination romaine, ses industries prirent aussi un remarquable essor. La poterie, sans être très artistique, fournit une abondante production. Les Gaulois furent aussi exellents orfèvres et verriers. Saintes produisit des étoffes de laine recherchées.

Au moyen âge, BERNOLLUM qui avait commencé à planter de la vigne devient peu à peu « BERNOUIL ». Dans notre commune on plante de plus en plus de vigne tant et si bien qu’avant la crise phylloxérique nous avions en 1874 un vignoble qui atteint la surface de 1806 hectares. Mais le phylloxéra détruit le vignoble, et bien des familles paysannes ruinées vendent leurs propriétés à des éleveurs de l’Aunis, des Deux-Sèvres et de la Vendée. Ils amènent les vaches laitières, et la première laiterie coopérative est créée à Chaillé par Eugéne Biraud, en 1887.

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